Luc Calvez, bénévole de la première heure est aujourd'hui président de Guipavas animation qui organise le West Fest

Luc Calvez

Le retour aux sources du West Fest

Après un exil à Plougastel, le festival West Fest fait son grand retour à Guipavas pour sa cinquième édition le samedi 2 septembre 2017. Une journée entière dédiée à la musique, entre le parc de Pontanné et l’Alizé.

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Enfin, le West Fest est de retour sur ses terres natales. Un come back naturel pour Luc Calvez, successeur de Nicolas Cann à la tête de l’association Guipavas animation : « dans l’équipe, on est tous de Guipavas. Et puis notre local est toujours resté « chez les sœurs », près du collège Saint Charles ». Après deux premières éditions guipavasiennes, à Moulin Neuf en 2013 et 2014, le festival s’expatrie à Plougastel afin de pouvoir s’organiser sur deux jours. « On change tous les ans de formule, de style musical, de lieu, de date… On teste ! », résume le président.

Un show « à l’américaine »

Cette année, ce « dernier festival de l’été » aura lieu juste avant la rentrée des classes. Une seule journée, en partie gratuite, pour neuf concerts et une foire aux disques dès 10h. Quatre groupes du cru se produiront l’après-midi dans le parc de Pontanné : le jeune artiste morlaisien Jean Urien, le brestois Captain’ Dock, Rednek paradise et les rockers de Sweet monsters. Pendant ce temps, les voitures de collection de l’association American Breizh Car défileront dans le bourg de Guipavas.

À 20h, le moment sera venu de rejoindre l’Alizé et sa programmation « à l’américaine », blues et rock tenant le haut de l’affiche : Murray Head, le groupe de punk rock canadien The Real McKenzies ; Manu Lanvin & The Devil Blues, nouvelle figure du blues rock français ; What a Mess ! et son hard rock décoiffant et enfin les Brestois Les P’tits Yeux, déjà présents à la première édition du West Fest.

Objectif : 2 000 festivaliers

Après avoir accueilli 2 500 festivaliers sur 2 jours en 2016, les organisateurs espèrent toucher au moins 2 000 spectateurs pour ce retour en terre guipavasienne, qu’ils ne comptent plus quitter. Imaginé par une bande de copains « un après-midi sur une terrasse », le petit festival espère devenir un temps fort de la ville. «À la base, on voulait recréer un feu de la Saint-Jean », se souvient Luc. « De fil en aiguille, plein d’idées nous sont passées par la tête et ça s’est transformé en festival ! ».

Aujourd’hui, l’équipe s’est agrandie : Guipavas animation peut compter sur 19 membres «hyper motivés ». Une équipe qui, comme Luc, a à peine le temps de profiter des concerts. «On court tellement à droite et à gauche, pour voir tous les bénévoles… Je ne sais pas combien de kilomètres on fait en un week-end», rigole celui qui peut compter sur 150 bénévoles fidèles, ainsi que sur un coup de main des Gars du Reun. «Sans eux, on ne ferait rien »

 

Pauline Bourdet

Rencontre publiée dans Guipavas le mensuel n°21 - juillet 2017